Orientalia Antiqua et Novais a new pluridisciplinary, independent academic journal devoted to the Orient in a broad sense, encompassing a wide geographical area of investigation, substantially coextensive to the empire of Alexander the Great at its height or, later on, to the regions which at one point or another in history have found themselves included in the spheres of civilisation of either Islam or Byzantium. Its ambition is to propose a different look – made in particular of appropriate distancing and understanding vis-à-vis the perceptions and identities of local actors – at both the ancient and modern history of the Middle East and Central Asia including, but not limited to, archaeology, art history, religion, philosophy and literature, and at the current regional developments in international relations, culture and society. One volume of the journal is published annually (the first annual volume of the review is expected to be published in 2024). All contributions are subject to peer-review.
Plus étendu que ne le fut jamais l’Empire romain, l’Empire achéménide, né vers le milieu du vie siècle puis renversé par Alexandre et ses armées entre 334 et 323, a réuni pendant plus de deux siècles des peuples et des pays d’une immense variété linguistique et culturelle entre l’Indus et la Méditerranée orientale, et de l’Asie centrale à la première cataracte du Nil. Témoignant de la première et seule période où l’ensemble des peuples et pays de la région ont été réunis dans une construction impériale intégrée, son histoire représente une référence unique pour tous ceux qui s’interrogent sur la cohabitation d’ethnies et de populations différentes à l’intérieur de l’espace moyen-oriental dans sa plus grande extension.
Pourtant, son étude a pendant longtemps été négligée, tenue en lisière de l’histoire de la Grèce, de l’Égypte et de la Mésopotamie. Monumental et passionnant, ce livre raconte comment l’histoire de l’Empire perse-achéménide s’est peu à peu érigée en champ autonome, recouvrant un espace-temps immense, de l’Indus aux Balkans, sur plus de deux siècles. S’attachant à reconstituer les étapes et le rythme de cette exceptionnelle renaissance historiographique, l’auteur montre comment les différentes spécialités ont appris à travailler ensemble, non simplement pour reconstituer l’histoire de telle ou telle partie de l’Empire (Asie mineure, Égypte, Palestine, Babylonie, Perse, Iran etc.), mais aussi pour écrire une vraie histoire impériale, à laquelle chacune des spécialités apportent sa contribution spécifique. Fondée sur un savoir et une documentation colossales mais aussi sur de nombreux témoignages, cette somme amenée à faire date touche aussi par la profondeur humaine qu’elle donne à cette aventure collective.
PREMIÈRE PARTIE Au coeur de l’empire (1931‑1980) CHAPITRE 1. L’HISTOIRE ACHÉMÉNIDE À L’ORIENTAL INSTITUTE DE CHICAGO AU TEMPS D’ALBERT T. OLMSTEAD (1880‑1945) ET D’ERNST HERZFELD (1879‑1948) CHAPITRE 2. RECHERCHES ARCHÉOLOGIQUES ACHÉMÉNIDES EN IRAN (1940‑1979) CHAPITRE 3. ENTRE PERSÉPOLIS ET CHICAGO (1939‑1980) CHAPITRE 4. DANS LES RÉSIDENCES ROYALES
DEUXIÈME PARTIE L’Indus à Sardes et de Samarkand à Assouan (Vers 1950‑1980) INTRODUCTION À LA DEUXIÈME PARTIE CHAPITRE 5. PAYS D’ASIE CENTRALE ET DU PLATEAU IRANIEN CHAPITRE 6. LA BABYLONIE CHAPITRE 7. DE BABYLONE À LA FRONTIÈRE D’ÉGYPTE CHAPITRE 8. L’ÉGYPTE DANS L’EMPIRE ACHÉMÉNIDE CHAPITRE 9. ASIE MINEURE ET ANATOLIE
TROISIÈME PARTIE Détours historiens (v. 1945-v.1980) INTRODUCTION À LA TROISIÈME PARTIE CHAPITRE 10. DE LA GRÈCE ET L’ORIENT À L’HISTOIRE DE L’EMPIRE ACHÉMÉNIDE CHAPITRE 11. L’INTRUSION DES RENÉGATS CHAPITRE 12. DE L’ANALYSE À LA SYNTHÈSE : ESPOIRS, DÉCEPTIONS ET PERSPECTIVES (1950‑1983)
QUATRIÈME PARTIE Domination impériale et dynamiques régionales (1980-2000) INTRODUCTION À LA IVe PARTIE CHAPITRE 13. LES ACHAEMENID HISTORY WORKSHOPS (1981‑1990) ET AUTRES INITIATIVES ACHÉMÉNIDES (1985‑2000) CHAPITRE 14. AU COEUR DE L’EMPIRE : ARCHIVES, ÉPIGRAPHIE ET HISTOIRE (1980‑2001) CHAPITRE 15. LES DOSSIERS BABYLONIENS ET TRANSEUPHRATÉENS (1980‑2000) CHAPITRE 16. LES DOSSIERS ÉGYPTIENS ET ANATOLIENS (1980‑2000) CHAPITRE 17. TRANSITION. DE L’ANALYSE À LA SYNTHÈSE (1990‑2001)
CINQUIÈME PARTIE Recherches sur programme et réalité virtuelle (1999‑2023) CHAPITRE 18. NOUVEAUX OUTILS, NOUVEAUX OBJECTIFS CHAPITRE 19. PROGRAMMES DE RECHERCHES BABYLONIENNES ET ARAMÉENNES (2000‑2023) CHAPITRE 20. DE DASKYLEION À BACTRES : ARCHÉOLOGIE ET HISTOIRE (2000‑2023) CHAPITRE 21. PASARGADES, PERSÉPOLIS ET LE FĀRS : ARCHÉOLOGIE DU PAYSAGE ET ARCHIVES TEXTUELLES (1999‑2023)
SIXIÈME PARTIE Bilan et perspectives CHAPITRE 22. QUESTIONS AVEC ET SANS RÉPONSE(S)
Table des sigles Bibliographie Table des cartes Liste des figures Appendice : Thèses achéménides soutenues entre 1932 et 2023/4 Index des auteurs et auteures
Mysticism, Comparative Religion, and Christian Relations with Other Faiths:
R.C. Zaehner (1913-1974) on Hinduism, Zoroastrianism, and Islam
Convenors: Fitzroy Morrissey (Pembroke), Msgr. Michael Nazir-Ali (St Edmund Hall), Anthony O’Mahony (Blackfriars)
This seminar series marks the 50th anniversary of the death of R.C. Zaehner (1913-1974), Spalding Professor of Eastern Religions and Ethics and Fellow of All Souls (1952-1974), British agent in Tehran, Catholic convert, and a prolific and controversial writer on mystical experience, comparative religion, and the Christian encounter with other faiths. This series will explore Zaehner’s work and its legacy. Lectures will take place (unless indicated) on Thursdays at 4pm in Lecture Room 1 of the Faculty of Asian and Middle Eastern Studies. They will also be streamed online.
Kings of Cities and Rulers of the Steppes examines the iconography of Central Asian rulers from the Bronze Age to the Early Islamic period, focusing on the cultural, religious, and ideological messages conveyed through royal imagery. With over 650 illustrations (including 300 original drawings), Michael Shenkar traces the evolution of kingship and its iconography over time, highlighting Central Asia’s role as a meeting point for Iranian, Greek, Chinese, Indian, and Turkic cultures. Often referred to as a “crossroads of civilizations,” Central Asia provides a rich context in which these cultures interacted and influenced one another. By examining royal imagery as a historical and cultural source, this book uncovers the cultural complexities behind the kings who ruled the region’s rich cities and vast steppes. It uses these visual representations as a lens to explore the cultural, political, and religious dynamics that defined Central Asia’s heritage. A major theme of the book is the unparalleled diversity of ancient Central Asian royal imagery, which reflects both the political fragmentation of the region and the interactions between nomadic and sedentary populations. Shenkar also highlights the distinct feature of collective sovereignty found in many Central Asian and Iranian states. Post-nomadic royal clans such of the Scythians, Yuezhi, Huns, and Turks often utilized an ‘appanage system’, allowing rulers to express their identities by combining traditional symbols of power with unique elements that differentiated them from others. This book provides an ambitious, multi-century exploration of Central Asian kingship, offering new insights into the political and cultural significance of the region’s royal imagery
Dieser voraussichtlich erste Band eines gemeinsamen, den iranischen Sprachen und dem iranischen Manichäismus gewidmeten Werkes enthält drei Kapitel, von denen jeder eine selbstständige Untersuchung darstellt.
In “Manichäisch Parthisch zād-murd ‘geboren werden (und) sterben’” wird versucht nachzuweisen, dass zād-murd ein kopulatives Kompositum aus zwei kurzen Infinitiven und eine Lehnprägung nach Gandhari *jadimarana– (~ buddh. Sanskrit jātimaraṇa-) ‘Geburt und Tod; Saṃsāra’ ist.
In “Parthisch zan(a)g ‘Art, Gattung’” wird vorgeschlagen, dass zan(a)g eine dekompositionelle Bildung vom Kompositum wispzan(a)g ‘aller Arten’ ist.
In “Mittelpersisch wāz ud wāg ‘Sprache und Rede’” wird die Phrase wāz ud āwāg, welche in zwei Fragmenten des Šābuhragān bezeugt ist, als Übersetzung einer Phrase in Genesis 11.1 erklärt. Dazu wird eine etymologische Erklärung von āwāg entworfen.
Alle drei Kapitel enthalten darüber hinaus Beobachtungen zu mehreren mitteliranischen Texten und Wörtern.
Dès le lendemain des guerres médiques, des Grecs d’Asie Mineure composèrent des Persica. Loin de se limiter aux conflits gréco-perses, ces Histoires perses étaient consacrées au passé et aux coutumes de l’empire perse. Chaque génération ambitionna ensuite de renouveler le genre. Un demi-siècle après Ctésias, Dinon de Colophon et Héraclide de Kymè poursuivent ainsi la tradition. Tout en cultivant les anecdotes piquantes et les histoires d’intrigues, ils décrivent l’univers du Grand Roi – de ses prérogatives et du luxe qui l’entoure aux subtiles hiérarchies qui organisent sa cour. Sans se contenter des habituels clichés sur les « barbares » ou les vaincus des guerres médiques, ils dévoilent un pan méconnu de la vision grecque des Perses.
Leur témoignage est cependant biaisé tant par leur point de vue grec et leurs objectifs littéraires que par la transmission fragmentaire de leurs textes. Il requiert de ce fait une approche spécifique. Le présent ouvrage donne ici, dans une nouvelle édition revue et augmentée, avec le texte et la traduction de leurs fragments, un commentaire qui prend en compte leur mode de transmission et qui les confronte à l’ensemble des sources, grecques et non grecques, textuelles et iconographiques. Il permet d’apprécier les apports de ces sources à l’histoire de l’empire perse et propose un aperçu général du genre des Persica, livrant de précieux aperçus sur les rapports de la culture grecque avec le monde perse.
This Companion whose contributions come from an outstanding array of experts deals exclusively with the military campaigns of Philip II and his son Alexander the Great and the forces that fought in them. In addition to discussions of the strategy and tactics of the two commanders, the Companion examines those elements that went into the determination of these strategies and tactics. Chapters will be devoted to the logistics of these campaigns, military recruitment and training, the care of diseased and injured soldiers, military organization and equipment, and much more. While no study can ever be truly complete, this Companion comes far closer that any such previous attempt.
It is almost exactly 2500 years ago that the decisive clashes of the Persian Wars at Thermopylae, Salamis and Plataia took place. These battles were attributed world-historical significance in antiquity and, even more so, in the centuries that followed. Yet, the details of what happened, as well as their military-political and cultural impact and detailed evaluation, have been the subject of much controversial research, not least because of the difficult nature of the sources. The present volume is the outcome of a conference held in Budapest which celebrated the anniversary of Xerxes’ expedition against Hellas by discussing old and new questions related to the war and the history of its reception. It was jointly organised by the editors of the volume and attracted speakers from around the globe.
The volume brings together scholars of all branches of classical studies and related disciplines and is organised in two sections: (i) Graeco-Persian Wars, Diplomacy and Acculturation, (ii) Commemorating and remembering the war from antiquity to the present. 19 contributors from 10 different countries provide a good overview of ongoing studies in the field.
The two issues of volume 8 of Ash-Sharq are published and contain several interesting contributions. Below are listed the articles that deal with Iranian studies:
