Modern Iran is a country with two significant but competing discourses of national identity, one stemming from ancient pre-Islamic customs and mythology, the other from Islamic Shi’i practices and beliefs. At one time co-existing and often mutually reinforcing, in more modern times they have been appropriated by intellectuals and the state who have drawn upon their narratives and traditions to support and authenticate their ideologies. The result has been an often-confused notion of identity in Iran. In this essential work, Ali Mozaffari explores the complex processes involved in the formation of Iranian national identity. He lays particular stress upon the importance of place, for it is through the concept of place that collective national identity and ideas of homeland are expressed and disseminated. The author reveals the ways in which homeland is conceived both through designated permanent sites and ritual performance, illustrating his arguments through an analysis of the ancient Achaemenid capital of Persepolis and the Shi’i rituals of Moharram.
Il n’est pas certain qu’il faille renoncer, dans le cas de la littérature ancienne, aux notions d’originalité, de style en tant que singularité ou expression propre de l’auteur, ou d’autonomie du littéraire. Dans la dialectique invention-fidélité au modèle, le mérite d’un auteur consistait à promouvoir une variante surprenante d’une histoire pourtant notoire, quoique peu répandue dans l’espace où il l’implante précisément et l’adapte. L’originalité consistait à rejoindre le dénouement connu par une voie inédite.
À défaut de toujours pouvoir retrouver la trace des auteurs réels de certains écrits anciens, surtout de ceux dont l’œuvre s’est vue attribuer une autorité de norme collective, à défaut de savoir d’où ils venaient et quelle était l’expérience qu’ils ont vécue ou l’histoire réelle qu’ils ont mise en mots, les contributions de ce volume s’interrogent sur le rapport des auteurs de textes religieux, mythologiques ou littéraires aux valeurs qui firent autorité ou qui sont à l’origine de leur « autorité ».